
Table des Matières
- Introduction : Pourquoi Investir aux Comores Maintenant ?
- Aperçu Économique & Secteurs de Croissance Clés
- Incitations Gouvernementales & Politiques d’Investissement
- Cadre Juridique et Fiscalité pour les Investisseurs Étrangers
- Naviguer dans la Conformité : Exigences Réglementaires & Procédures
- Infrastructures et Accès au Marché
- Statistiques Clés : Démographie, PIB, et Données Commerciales
- Risques et Défis : Ce que les Investisseurs Doivent Savoir
- Perspectives Futures : Prévisions pour 2025–2030
- Conclusion & Prochaines Étapes Actionnables
- Sources & Références
Introduction : Pourquoi Investir aux Comores Maintenant ?
Investir aux Comores en 2025 présente un ensemble unique d’opportunités, motivées par des réformes politiques récentes, l’intégration régionale et le positionnement stratégique du pays dans l’océan Indien. L’Union des Comores, une nation insulaire, cherche activement à attirer des investissements directs étrangers (IDE) dans le cadre de sa stratégie nationale de développement, en accord avec la Vision 2030 du Gouvernement de l’Union des Comores. Cette initiative met l’accent sur la diversification économique, l’amélioration des infrastructures et l’enrichissement du climat des affaires.
Des cadres juridiques clés ont été renforcés ces deux dernières années pour soutenir la confiance des investisseurs. Le Code des Investissements, mis à jour pour garantir un traitement équitable et la protection des investisseurs étrangers, prévoit la rapatriement des profits, des garanties contre l’expropriation et l’accès à l’arbitrage international en cas de litige, comme l’indique le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale. De plus, les Comores sont membres de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) et du Centre International pour le Règlement des Différends Relatifs aux Investissements (CIRDI), offrant des garanties supplémentaires pour les investisseurs.
Des événements récents ont souligné l’engagement du gouvernement en faveur de la réforme. Le lancement de la « Tête de Point » pour l’enregistrement des entreprises à Moroni a réduit les barrières administratives, rendant la formation d’entreprise possible en 7 à 10 jours selon l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANPI Comores). De plus, le gouvernement continue de moderniser les procédures douanières et de numériser les services publics, visant à s’aligner sur les normes régionales établies par le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA).
Des statistiques clés soulignent le paysage d’investissement en évolution des Comores. Les flux d’IDE ont augmenté d’environ 15 % en 2023, principalement dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, le tourisme et l’agriculture (Banque Centrale des Comores). La population jeune du pays — avec plus de 60 % de la population âgée de moins de 25 ans — offre une main-d’œuvre dynamique et un marché de consommation en expansion.
En regardant vers 2025 et au-delà, les perspectives d’investissement aux Comores sont positives mais dépendent de réformes continues et de la stabilité politique. Les secteurs prioritaires identifiés par le gouvernement incluent les infrastructures, l’économie bleue, l’agro-industrie et l’écotourisme. La conformité aux mesures anti-corruption et l’harmonisation avec les normes internationales — surveillées par la Commission de Contrôle des Finances Publiques — devraient améliorer encore la transparence et la protection des investisseurs.
En résumé, les Comores se positionnent comme une destination émergente pour les investissements dans la région de l’océan Indien, tirant parti des réformes juridiques, de l’intégration régionale et des tendances démographiques. Les premiers entrants en 2025 pourraient bénéficier d’avantages en tant que précurseurs alors que la nation avance dans son agenda de transformation économique.
Aperçu Économique & Secteurs de Croissance Clés
Les Comores, un pays insulaire dans l’océan Indien, ont entrepris des réformes économiques et des initiatives de développement pour attirer des investissements étrangers et favoriser une croissance durable. À l’horizon 2025, les perspectives macroéconomiques du pays sont prudemment optimistes, soutenues par les efforts du gouvernement pour améliorer le climat des affaires et diversifier l’économie. Le taux de croissance du PIB est prévu pour rester modéré, la Banque Centrale des Comores signalant une augmentation constante des activités économiques au cours des trois dernières années.
Les secteurs de croissance clés identifiés pour l’investissement incluent l’agriculture, la pêche, le tourisme et les énergies renouvelables. L’agriculture demeure l’épine dorsale de l’économie comorienne, représentant plus de 40 % du PIB et employant la majorité de la main-d’œuvre. Le pays est le premier producteur mondial d’ylang-ylang et exporte également de la vanille et des clous de girofle. Des initiatives récentes du Ministère de l’Économie, de l’Industrie, des Investissements et de l’Intégration Économique comorien se sont concentrées sur la modernisation des pratiques agricoles et l’amélioration des chaînes de valeur pour augmenter les revenus d’exportation.
La pêche représente un autre secteur prioritaire, le gouvernement mettant en œuvre des politiques de gestion durable pour maximiser le potentiel économique de sa zone économique exclusive (ZEE). Le Ministère des Pêches et des Affaires Maritimes promeut activement des partenariats pour le traitement à valeur ajoutée et l’exportation de produits de la mer, visant à se conformer aux normes internationales et aux exigences de traçabilité.
Le tourisme, bien que peu développé, est un objectif stratégique pour la diversification. Le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat a lancé des incitations pour les stations écologiques et le développement d’infrastructures, capitalisant sur la biodiversité unique et le patrimoine culturel des Comores. Le gouvernement a également pris des mesures pour simplifier les processus de visa et améliorer la connectivité aérienne et maritime.
Les énergies renouvelables — en particulier solaires et géothermiques — attirent l’attention en raison de la dépendance du pays aux combustibles fossiles importés et des déficits énergétiques chroniques. L’Agence Nationale pour l’Énergie et l’Eau mène des projets pour accroître la part des renouvelables dans le réseau national, offrant des opportunités de participation du secteur privé sous de nouveaux cadres de partenariat public-privé mis en place en 2023.
La stratégie économique des Comores est soutenue par des réformes législatives, y compris le Code des Investissements (2023), qui fournit des incitations fiscales, des garanties contre l’expropriation et le rapatriement des profits pour les investisseurs étrangers (Comoros Foreign Investment Center). Les améliorations en cours de la conformité réglementaire et des mesures anti-corruption, supervisées par l’Agence Comorienne de Lutte Contre la Corruption, devraient renforcer la confiance des investisseurs au cours des prochaines années.
En résumé, bien que les Comores soient confrontées à des défis liés à l’infrastructure et à la gouvernance, ses politiques sectorielles ciblées et ses réformes juridiques offrent des opportunités émergentes pour les investisseurs cherchant une croissance à long terme dans la région de l’océan Indien.
Incitations Gouvernementales & Politiques d’Investissement
Le gouvernement de l’Union des Comores a donné la priorité à l’attraction des investissements directs étrangers (IDE) comme pierre angulaire de sa stratégie nationale de développement, notamment dans le cadre de son plan de développement national, le Plan Comores Émergent (PCE). Cette stratégie, qui s’étend jusqu’en 2025 et au-delà, vise à diversifier l’économie, à créer des emplois et à favoriser une croissance durable, avec un accent particulier sur des secteurs tels que le tourisme, l’agriculture, la pêche et les énergies renouvelables.
Le cadre juridique pour l’investissement repose sur le Code des Investissements (Loi n° 08-014/AU du 5 juin 2008), qui garantit un traitement égal pour les investisseurs étrangers et nationaux, une protection contre l’expropriation et la possibilité de rapatrier des profits et des capitaux. L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANPI) fonctionne comme une guichet unique pour les investisseurs, facilitant les processus administratifs et fournissant des informations sur l’investissement et des services de suivi (Agence Nationale pour la Promotion des Investissements).
- Incitations Fiscales : Le Code des Investissements prévoit d’importants avantages fiscaux, y compris des exonérations de droits de douane, de TVA et d’impôt sur les sociétés pour les investissements éligibles durant la phase de démarrage, la durée et l’étendue dépendant de la taille de l’investissement et du secteur.
- Zones Économiques Spéciales (ZES) : Le gouvernement développe des ZES pour offrir des incitations fiscales améliorées, des procédures douanières simplifiées et des infrastructures dédiées aux investisseurs, tel que stipulé par le Ministère de l’Économie, de l’Industrie et des Investissements (Ministère de l’Économie, de l’Industrie, et des Investissements).
- Incentives Sectoriels : Des politiques ciblées soutiennent des secteurs stratégiques. Par exemple, les secteurs de la pêche et du tourisme bénéficient de schémas de partenariat public-privé et de mesures de facilitation dédiées.
La conformité est régie par le Code Général des Impôts et des lois sectorielles spécifiques. Les investisseurs sont tenus d’enregistrer leur entreprise auprès du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, d’obtenir les autorisations sectorielles pertinentes et de respecter les normes relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et à l’environnement, telles que stipulées par la Banque Centrale des Comores et le Ministère de l’Environnement (Banque Centrale des Comores).
Des statistiques clés indiquent que les flux d’IDE restent modestes mais sont en tendance positive, l’ANPI rapportant une augmentation de 15 % d’une année sur l’autre en 2024, principalement dans le tourisme et l’agro-industrie. Les perspectives pour 2025 et les années suivantes sont prudemment optimistes, renforcées par des réformes juridiques continues, des investissements d’infrastructure et des efforts d’intégration régionale au sein de la Commission de l’Océan Indien. Cependant, les investisseurs doivent être conscients des défis persistants, notamment les infrastructures limitées et la capacité administrative, ainsi que la nécessité d’améliorations réglementaires continues.
Cadre Juridique et Fiscalité pour les Investisseurs Étrangers
Le cadre juridique pour les investissements étrangers aux Comores est façonné par des efforts visant à attirer du capital international tout en assurant la surveillance réglementaire. La législation principale régissant l’investissement étranger est le Code des Investissements (Loi n° 95-011/AF), qui fournit des garanties pour la protection des investisseurs, le droit de rapatrier des profits et un traitement égal pour les investisseurs nationaux et étrangers. Des amendements récents se sont concentrés sur la simplification des procédures administratives et le renforcement des mécanismes de règlement des différends, conformément à l’engagement du gouvernement d’améliorer le climat des affaires.
Les investisseurs étrangers sont tenus d’enregistrer leurs projets auprès de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANPI). Cette agence sert de point de contact principal, assistante dans l’octroi de licences, permis et conformité avec les réglementations sectorielles. De plus, les Comores sont membres de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA), ce qui signifie que les lois commerciales du pays — notamment la formation d’entreprise, l’insolvabilité et l’arbitrage — sont harmonisées avec les normes régionales, offrant une prévisibilité juridique pour les entreprises étrangères.
La fiscalité pour les investisseurs étrangers est déterminée par le Code Général des Impôts. L’impôt sur les sociétés est fixé à un taux de 35 %, tandis que la TVA est fixée à 10 %. Cependant, le Code des Investissements prévoit des incitations pour les projets éligibles, y compris des périodes de grâce fiscales allant jusqu’à cinq ans, des exonérations sur les droits d’importation pour les biens d’équipement et des réductions des frais d’enregistrement foncier. Pour bénéficier de ces incitations, les investisseurs doivent soumettre des demandes à l’ANPI et se conformer aux exigences de performance, telles que la création d’emplois et l’ajout de valeur local (Comoros Investment Promotion Agency).
La conformité est supervisée par la Direction Générale des Impôts et les ministères sectoriels concernés. Les investisseurs doivent se conformer aux lois du travail locales, aux normes environnementales et aux réglementations anti-blanchiment d’argent, conformément à la Banque Centrale des Comores. Des audits fiscaux réguliers sont effectués, et le non-respect des réglementations locales peut entraîner des pénalités ou la révocation des privilèges d’investissement.
Statistiquement, l’investissement direct étranger (IDE) aux Comores reste modeste, avec des flux moyens de moins de 10 millions de dollars par an ces dernières années. Les réformes en cours du gouvernement, y compris la numérisation de l’enregistrement des entreprises et l’amélioration de la protection des investisseurs, visent à renforcer les flux d’IDE d’ici 2025–2027 (Comoros Investment Promotion Agency). Les perspectives pour les investisseurs étrangers sont prudemment optimistes, dépendant de la stabilité politique et de la mise en œuvre continue des réformes juridiques.
Naviguer dans la Conformité : Exigences Réglementaires & Procédures
Investir aux Comores en 2025 nécessite une navigation attentive dans l’environnement réglementaire en évolution du pays, en particulier à la lumière des réformes récentes visant à favoriser un climat d’investissement plus attrayant. Le cadre juridique pour l’investissement étranger est principalement exposé dans le Code des Investissements, mis à jour pour la dernière fois en 2020, qui fournit des garanties pour la protection du capital, le rapatriement des profits et un traitement non discriminatoire pour les investisseurs étrangers. À l’horizon 2025, le gouvernement continue de donner la priorité à la transparence réglementaire et à la facilité d’entrée dans les affaires, avec des réformes en cours sous l’égide du Ministère de l’Économie, des Investissements et de l’Énergie.
Les procédures de conformité clés incluent l’obtention d’un certificat d’investissement auprès de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANPI). Ce certificat est une condition préalable pour accéder à des incitations telles que des avantages douaniers et fiscaux. L’ANPI fonctionne comme une guichet unique conçu pour rationaliser l’enregistrement des entreprises, l’octroi de licences et des permis. Les investisseurs doivent soumettre un plan d’affaires détaillé, une preuve d’incorporation légale et des preuves de capacité financière à l’ANPI, qui coordonne avec les ministères concernés pour accélérer les approbations.
Les investisseurs étrangers doivent également se conformer aux réglementations spécifiques à leur secteur, en particulier dans des secteurs stratégiques tels que les télécommunications, la banque et l’énergie. Par exemple, les services bancaires et financiers sont régulés par la Banque Centrale des Comores, qui impose des normes de conformité anti-blanchiment d’argent et prudentielles conformes aux normes régionales. La conformité environnementale, en particulier pour les projets ayant des impacts écologiques potentiels, est gérée par le Ministère de l’Environnement et des Forêts, nécessitant des évaluations d’impact environnemental et des rapports périodiques.
Statistiquement, les délais d’enregistrement des entreprises se sont améliorés, l’ANPI rapportant une période de traitement moyenne de 15 à 20 jours ouvrables fin 2024. Les flux d’investissement direct étranger (IDE) ont montré une tendance à la hausse, les données préliminaires du Ministère de l’Économie indiquant une augmentation de 12 % d’une année sur l’autre en 2024, principalement dans le tourisme, l’agriculture et l’infrastructure.
En regardant vers l’avenir, le paysage de conformité aux Comores est prévu pour devenir plus robuste à mesure que le gouvernement met en œuvre son Plan National de Développement 2030. Les réformes clés attendues dans les prochaines années incluent une davantage de numérisation des procédures administratives, l’introduction de la délivrance de licences en ligne et des mécanismes de protection des investisseurs améliorés. Ces développements, combinés aux engagements continus en faveur de la transparence et de la simplification réglementaire, positionnent les Comores comme un environnement de plus en plus accessible et réglementé pour le capital étranger.
Infrastructures et Accès au Marché
Les Comores, un pays insulaire dans l’océan Indien, en sont encore à un stade précoce de développement des infrastructures, ce qui affecte directement son climat d’investissement. Les efforts récents du gouvernement ont visé à améliorer les infrastructures de base et à renforcer l’accès au marché, notamment par le biais d’investissements publics et l’établissement de cadres juridiques pour attirer les investissements directs étrangers (IDE).
Des défis clés en matière d’infrastructures persistent en matière de transport, d’énergie et de connectivité numérique. Selon le Gouvernement de l’Union des Comores, les principaux ports du pays (notamment Moroni et Mutsamudu) traitent la majorité du commerce international, mais des capacités limitées, un équipement obsolète et des goulets d’étranglement logistiques continuent de contraindre les opérations. Des projets en cours, certains soutenus par des agences multilatérales, visent à moderniser ces installations et à élargir la connectivité entre les îles.
L’accès à l’électricité et sa fiabilité sont des préoccupations continues, la compagnie d’État SONELEC signalant des pénuries périodiques et une dépendance aux combustibles importés. Le « Plan Comores Émergent » du gouvernement donne la priorité aux investissements en énergies renouvelables et aux mises à niveau du réseau, avec des incitations pour les producteurs d’énergie indépendants dans les secteurs solaire et hydroélectrique. L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANPI) fournit des informations et des conseils aux investisseurs dans l’infrastructure, en mettant l’accent sur des procédures simplifiées pour les projets prioritaires.
L’infrastructure numérique s’améliore progressivement ; la pénétration mobile dépasse 80 %, mais la couverture et la fiabilité de l’internet haut débit demeurent en deçà des moyennes régionales. L’adoption récente de la Loi sur les Communications Électroniques (2023) établit un cadre réglementaire pour libéraliser le secteur des télécommunications et élargir l’accès à large bande, sous la supervision de l’Autorité Nationale de Régulation des Technologies de l’Information et de la Communication.
Les Comores sont membres du Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA), offrant un accès au marché préférentiel à 21 pays africains. Le gouvernement a simplifié les procédures douanières et réduit les tarifs douaniers dans le cadre des engagements du COMESA, comme l’indique la Direction Générale des Douanes. Les investisseurs bénéficient d’un accès sans droits de douane pour les marchandises originaires de la zone, améliorant ainsi les opportunités d’exportation.
En regardant vers 2025 et au-delà, les perspectives pour les infrastructures et l’accès au marché sont prudemment optimistes. Les réformes en cours du gouvernement, combinées à l’intégration régionale et au soutien ciblé des donateurs, devraient améliorer l’environnement d’investissement. Cependant, les investisseurs doivent prendre en compte les contraintes logistiques existantes et les exigences de conformité réglementaire, en particulier dans les secteurs en cours de réforme.
Statistiques Clés : Démographie, PIB, et Données Commerciales
Les Comores, un pays insulaire dans l’océan Indien, présentent un paysage économique modeste mais en évolution pour les investisseurs. À l’horizon 2025, la population estimée s’élève à environ 920 000, reflétant un taux de croissance annuel stable d’environ 2,2 %. La population est principalement jeune, avec environ 60 % âgée de moins de 25 ans, offrant un dividende démographique potentiel pour les futurs marchés du travail et les tendances de consommation.
Le produit intérieur brut (PIB) reste modeste mais montre une croissance progressive. En 2024, le PIB nominal des Comores était estimé à 1,3 milliard USD, avec des prévisions indiquant un taux de croissance réel du PIB de 3,5 % pour 2025, soutenu par des projets dans les infrastructures, le tourisme et l’agriculture. Le PIB par habitant du pays demeure faible, à environ 1 400 USD, soulignant à la fois des défis de développement et des opportunités pour un investissement inclusif.
La structure de l’économie comorienne est principalement agraire, avec l’agriculture, la foresterie et la pêche contribuant à environ 40 % du PIB et employant près de 80 % de la main-d’œuvre. Les principales exportations agricoles incluent la vanille (les Comores étant l’un des principaux producteurs mondiaux), l’ylang-ylang et les clous de girofle. Les services, notamment le tourisme et les transferts d’argent de la diaspora comorienne, jouent également un rôle significatif dans le revenu national.
Les données commerciales illustrent un déficit commercial persistant, les importations (principalement des produits alimentaires, des combustibles et des biens manufacturés) dépassant systématiquement les exportations. En 2024, les exportations totales étaient évaluées à environ 40 millions USD, tandis que les importations dépassaient les 300 millions USD. La France, les Émirats Arabes Unis et Madagascar figurent parmi les principaux partenaires commerciaux. Le gouvernement continue de poursuivre des stratégies de facilitation du commerce et de diversification pour améliorer la performance à l’exportation et attirer des investissements étrangers.
Les flux d’investissement direct étranger (IDE) restent limités, avec des flux annuels moyens de moins de 10 millions USD ces dernières années. Cependant, l’adoption du Code des Investissements de 2023, qui simplifie les procédures d’enregistrement et offre des incitations fiscales, vise à améliorer le climat d’investissement et à stimuler les IDE dans des secteurs prioritaires tels que les énergies renouvelables, le tourisme et l’agro-industrie.
En regardant vers l’avenir, les perspectives économiques des Comores sont prudemment optimistes. La stratégie Vision 2030 du gouvernement se concentre sur la modernisation des infrastructures, le développement du capital humain et la croissance du secteur privé. Des progrès soutenus dans ces domaines, combinés aux tendances démographiques en cours, façonneront le paysage d’investissement en 2025 et au-delà.
- Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques
- Gouvernement de l’Union des Comores
- Banque Centrale des Comores
- Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement
- Fonds Monétaire International
Risques et Défis : Ce que les Investisseurs Doivent Savoir
Investir aux Comores présente à la fois des opportunités et des risques significatifs. Le pays, un archipel dans l’océan Indien, a pris des mesures pour améliorer son climat d’investissement, mais plusieurs défis persistent. Les investisseurs doivent prendre en compte l’environnement juridique, les exigences de conformité, la stabilité politique, la volatilité économique et les limitations en matière d’infrastructure lors de l’évaluation des opportunités aux Comores pour 2025 et le futur proche.
- Risques Juridiques et Réglementaires : Le cadre juridique pour l’investissement est régi par le Ministère de l’Économie, de l’Industrie, de l’Investissement et de l’Intégration Économique, et le Code des Investissements établit des incitations et des protections. Cependant, l’application des contrats et des droits de propriété peut être incohérente. Le système judiciaire est souvent lent, et la corruption a été identifiée comme un risque par les autorités publiques. Les investisseurs doivent être diligents dans la rédaction de contrats et rechercher des conseils juridiques locaux familiers avec le droit comorien.
- Conformité et Transparence : Les Comores sont membres du Groupe d’Action Financière (GAFI) et ont entrepris des réformes pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cependant, la conformité aux normes internationales demeure un travail en cours. En 2022, les Comores se sont engagées à renforcer davantage leurs cadres de lutte contre le blanchiment d’argent (LBA) et le financement du terrorisme (CFT), mais des lacunes subsistent dans l’application pratique et la surveillance.
- Stabilité Politique et Économique : L’environnement politique aux Comores peut être volatile. Bien que le référendum constitutionnel de 2019 et les élections subséquentes aient apporté une certaine stabilité, l’incertitude politique et l’agitation sporadique demeurent préoccupantes. La croissance économique devrait rester modeste, le taux de croissance du PIB étant prévu à 3 à 4 % par an, selon la Banque Centrale des Comores, mais l’économie est vulnérable aux chocs externes, aux événements climatiques et aux fluctuations des prix dans des secteurs clés tels que la vanille et les clous de girofle.
- Défis d’Infrastructure et Opérationnels : Les déficits d’infrastructure — en particulier en matière de transport, d’énergie et de connectivité numérique — augmentent les coûts opérationnels et compliquent la logistique. Le gouvernement a défini des priorités de développement dans les stratégies nationales du Ministère de la Planification et du Développement Régional, mais l’exécution reste lente et fortement dépendante du financement des donateurs.
- Statistiques Clés et Perspectives : Les flux d’investissement direct étranger (IDE) restent faibles, totalisant moins de 50 millions USD par an ces dernières années, selon la Banque Centrale des Comores. Le gouvernement continue d’encourager l’investissement grâce à des incitations telles que des exonérations fiscales et douanières pour les projets approuvés. Les perspectives pour 2025–2027 sont prudemment optimistes, conditionnées aux progrès en matière de gouvernance, de réforme réglementaire et d’amélioration des infrastructures.
En résumé, les Comores offrent un potentiel inexploité mais nécessitent des investisseurs pour naviguer dans un paysage complexe de risques juridiques, de conformité et opérationnels. Une diligence raisonnable approfondie et un suivi continu de l’évolution de l’environnement réglementaire sont essentiels pour atténuer l’exposition.
Perspectives Futures : Prévisions pour 2025–2030
Le paysage d’investissement aux Comores entre 2025 et 2030 est en passe de connaître une transformation progressive, soutenue par des réformes réglementaires récentes, des efforts d’intégration régionale et des plans de développement national ambitieux. L’initiative Vision 2030 du gouvernement vise à diversifier l’économie au-delà de l’agriculture et des transferts d’argent, en ciblant des secteurs tels que le tourisme, la pêche, les énergies renouvelables et les services financiers. L’adoption du nouveau Code des Investissements en 2022, qui simplifie l’enregistrement des entreprises, offre des incitations fiscales et garantit le rapatriement des profits, devrait renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers (Gouvernement de l’Union des Comores).
Des mesures juridiques et de conformité clés évoluent également pour s’aligner sur les meilleures pratiques internationales. Les Comores ont entrepris des réformes pour améliorer les cadres de lutte contre le blanchiment d’argent (LBA) et le financement du terrorisme (CFT) en ligne avec les recommandations du Groupe d’Action Intergouvernemental contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA). De plus, le pays est membre du Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA), qui facilite les investissements transfrontaliers et harmonise les réglementations commerciales associées (COMESA).
Les statistiques officielles montrent que les flux d’investissement direct étranger (IDE) restent modestes mais sont en tendance à la hausse. Selon la Banque Centrale des Comores, les IDE ont atteint environ 20 millions USD en 2023, avec des projections pour 2025–2030 suggérant une croissance régulière à mesure que les projets d’infrastructure et les partenariats public-privé se concrétisent. L’accent mis par le gouvernement sur l’amélioration du climat des affaires — grâce à la numérisation des services publics, à la modernisation du système judiciaire et à l’amélioration des droits de propriété — devrait encore renforcer la confiance des investisseurs.
Des défis persistent, notamment des infrastructures limitées, des retards bureaucratiques et une incertitude politique. Cependant, des partenariats en cours avec des institutions multilatérales et des réformes ciblées devraient progressivement atténuer ces risques. Les perspectives pour 2025–2030 indiquent que des secteurs tels que l’écotourisme, la pêche durable et les énergies renouvelables — en particulier solaires et géothermiques — verront une augmentation des opportunités d’investissement, soutenues par de nouveaux cadres juridiques et une coopération internationale (Agence Comorienne pour les Énergies Renouvelables).
En résumé, bien que les Comores restent un marché de frontière avec des risques inhérents, des réformes juridiques récentes, des améliorations de conformité et des efforts d’intégration régionale suggèrent un climat d’investissement prudemment optimiste pour la période à venir.
Conclusion & Prochaines Étapes Actionnables
Investir aux Comores en 2025 présente à la fois des opportunités et des défis notables. Des réformes législatives récentes et des mesures politiques ont signalé l’intention du gouvernement de favoriser un environnement plus attrayant pour les investissements directs étrangers (IDE). L’adoption du nouveau Code des Investissements, aligné sur l’agenda de développement Vision 2030 des Comores, fournit un cadre de garanties pour les investisseurs, y compris un traitement égal, le rapatriement des profits et la protection contre l’expropriation. Le Gouvernement des Comores continue de prioriser des secteurs tels que le tourisme, la pêche, les énergies renouvelables et l’agriculture, qui devraient propulser la diversification économique et une croissance durable.
La conformité aux réglementations locales reste une considération critique. Les investisseurs doivent s’assurer de respecter les protocoles d’enregistrement des entreprises, les obligations fiscales et les licences spécifiques au secteur, sous la supervision de l’Agence Comorienne de Promotion des Investissements (CIPA) et des ministères concernés. De plus, les cadres anti-corruption et anti-blanchiment d’argent ont été renforcés conformément aux normes internationales, et il est conseillé aux investisseurs de maintenir des programmes de conformité solides pour répondre aux attentes évolutives des autorités locales et internationales (Banque Centrale des Comores).
Des statistiques clés reflètent à la fois la petite taille et le potentiel du marché comorien. La croissance du PIB devrait rester modérée, la Banque Centrale des Comores projetant des taux de croissance entre 2,5 % et 3,5 % jusqu’en 2025, soutenus par des projets d’infrastructure publics et une augmentation des investissements privés. Cependant, des contraintes logistiques, un accès limité au financement et des inefficacités administratives persistent comme des barrières que les investisseurs doivent naviguer.
À l’avenir, l’adhésion des Comores aux conventions internationales et leur participation active à des organisations régionales telles que la Commission de l’Océan Indien et le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA) devraient faciliter un meilleur accès au marché et une harmonisation réglementaire. Néanmoins, la stabilité politique et la mise en œuvre continue des réformes seront cruciales pour maintenir la confiance des investisseurs.
- Effectuer une diligence raisonnable complète sur les réglementations sectorielles et les lois sur l’acquisition des terres via des sources officielles, y compris la CIPA et les ministères concernés.
- Engager tôt des conseillers juridiques et de conformité locaux pour garantir la conformité avec les dernières lois sur les investissements, la fiscalité et l’anti-corruption.
- Suivre les mises à jour de la Banque Centrale des Comores concernant les réglementations financières, les échanges de devises et les contrôles de capitaux.
- Évaluer les opportunités dans les secteurs prioritaires identifiés par le Gouvernement des Comores, en tirant parti des incitations prévues dans le nouveau Code des Investissements.
- Développer des stratégies d’atténuation des risques pour les risques politiques et opérationnels, y compris les assurances et des partenariats locaux.
En conclusion, bien que les Comores offrent des opportunités émergentes pour les investisseurs en 2025 et au-delà, le succès dépendra d’une navigation soigneuse dans le paysage juridique, réglementaire et opérationnel, ainsi que d’un engagement continu avec les autorités officielles et le respect des normes évolutives.
Sources & Références
- Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale
- Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA)
- Groupe d’Action Intergouvernemental contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)